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- 15 juillet 2025 Temps de lecture : 5 minutesLe CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation
Le Compte personnel de formation ou CPF connaît de nouvelles évolutions avec la loi de finances de 2025. Les changements sont notables, pour les salariés comme pour les employeurs. Si la participation forfaitaire a augmenté de quelques euros, de nouvelles modalités pour suivre les formations sont possibles. Faisons le point sur les principales modifications du CPF version loi de finances 2025. Qu’est-ce que le compte personnel de formation ? Le CPF existe depuis le 1er janvier 2015, suite à la loi n°2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Ce nouveau dispositif permet au salarié de s’occuper lui-même de sa formation et de connaître le montant des sommes disponibles. L’employeur ne doit plus donner son accord. LE CPF remplace le DIF, le droit individuel à la formation qui concernait exclusivement les salariés en CDI. Toute personne active peut utiliser son CPF (salariés, indépendants, fonctionnaires ou demandeurs d’emploi). C’est la grande différence entre les deux dispositifs. Le CPF a connu une évolution majeure : depuis 2019, le compte s’exprime en euros et non plus en heures. Le fonctionnement du compte personnel de formation Chaque année travaillée crédite le CPF de 500 € dans la limite d’un total de 5 000 €. Vous pouvez utiliser les fonds pour financer : Pour accéder à son CPF, il est nécessaire d’utiliser la plateforme moncompteformation.gouv.fr Les changements du CPF avec la loi de finances 2025 L’évolution du CPF impacte aussi bien les employeurs que les salariés. La loi de finances 2025 modifie le CPF pour les salariés Une chose ne change pas : il n’est pas possible de mobiliser son CPF une fois retraité. Il est donc recommandé d’utiliser ses droits avant de finir sa vie professionnelle. L’augmentation du reste à charge pour le salarié À compter du 1er janvier 2025, le reste à charge obligatoire passe de 100 € à 102,23€. Cette participation financière obligatoire (PFO) existe depuis le 2 mai 2024. Des exceptions ont été prévues pour : Le passeport des compétences renforcé Cet outil, qui est aussi disponible sur le site dédié, permet aux utilisateurs de centraliser toutes les informations concernant les formations et de valoriser leurs compétences. Plus de formations éligibles au CPF C’est une bonne nouvelle pour les salariés : plus de formations sont éligibles via le CPF,notamment dans le numérique, les langues étrangères ou le management. Les formations liées à la transition écologique ou énergétique bénéficient d’une attention particulière. La flexibilité des formats de formation Les modalités de suivi de formation ont évolué depuis la pandémie du COVID-19 : il est possible de suivre un apprentissage en distanciel avec des formats en ligne. Mais aussi de manière hybride avec une partie en présentiel et une autre en distanciel, comme cela est possible avec la plateforme TestWe. Des restrictions pour le financement de certaines formations Depuis le 16 février 2025, selon la loi de finances 2025, seules les formations ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) menant à une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou RS (Répertoire spécifique) restent éligibles au CPF. Avant cette date, il était possible de suivre une formation non certifiante, mais face aux abus, cela a été restreint. Attention : le financement du permis de conduire est limité au premier permis obtenu. Une exception : le permis remorque ou BE qui continue à être financé pour les titulaires du permis B. La loi de finances 2025 apporte des modifications pour les employeurs La loi de finances 2025 pour le CPF concerne aussi d’autres publics que les salariés. Voici les informations à retenir, qui vont toutes dans le même sens : financer la formation du salarié L’employeur peut apporter des financements supplémentaires Le chef d’entreprise peut décider d’abonder le CPF. Cela peut être prévu dans des accords collectifs, mais des financements complémentaires peuvent être mobilisés. Le maintien de la rémunération pendant la formation C’est une possibilité intéressante quand la formation a lieu pendant le temps de travail. L’employeur peut décider de maintenir la rémunération pour éviter le salarié ne connaisse une baisse de revenu. La prise en charge de la participation forfaitaire obligatoire (PFO) Alors que la PFO a augmenté lors de la dernière loi de finances de 2025, le chef d’entreprise a la possibilité de payer ces 102,23 €. Cela montre son implication dans la réussite de cette formation, alors même que celle-ci n’a aucun rapport avec le domaine d’activité de la société. Depuis que le CPF est géré personnellement par le salarié, l’employeur ne peut imposer le thème d’une formation.
- 27 mai 2025 Temps de lecture : 5 minutesQualiopi V9 – 2025 : Impacts de la sous-traitance pour les organismes de formation
Qualiopi V9 – 2025 : Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la certification Qualiopi est devenue incontournable pour les Prestataires d’actions concourant au développement des compétences (PAC). Cela concerne les organismes de formation (OF), les centres de bilans de compétences, ou encore les organismes d’apprentissage. Avec la version 9 du référentiel, applicable en 2025, plusieurs ajustements viennent renforcer les exigences, notamment pourla gestion de la sous-traitance. Explications. Qualiopi V9 – 2025 : Un encadrement renforcé de la sous-traitance pour les organismes de formation L’une des évolutions majeures de Qualiopi V9 concerne la traçabilité et la responsabilité des prestations réalisées en sous-traitance. L’organisme donneur d’ordre reste pleinement responsable de la conformité des actions sous-traitées au référentiel national qualité. Cela implique : Ces nouvelles obligations imposent une sélection stricte des sous-traitants. Il ne suffit plus de contractualiser avec une entreprise : il est nécessaire de mettre en place un suivi et une vérification régulière de la qualité des interventions sous-traitées. Il y va aussi de la réputation de l’organisme de formation. Toutes ces actions instaurent un environnement réglementaire clair et participent à l’amélioration des formations proposées aux participants. L’utilisation de TestWe contribue aussi à cette clarification des méthodes pour l’obtention les certifications et des qualifications. Qualiopi V9 – 2025 : Des preuves à fournir lors de l’audit de l’organisme de formation Lors des audits initiaux et de surveillance, les organisateurs certificateurs demandent aux organismes de formation de fournir des documents spécifiques. Ces derniers doivent montrer concrètement comment l’OF a organisé la maîtrise des prestations sous-traitées. Il s’agit par exemple des contrats de sous-traitance avec la mention des engagements qualité. Il est stipulé que les intervenants possèdent bien les compétences et les qualifications requises pour dispenser les formations. L’organisme de formation devra aussi prouver que le sous-traitant a pris connaissance des différentes exigences de Qualiopi. Enfin, le contrôle par les organismes certificateurs peut consister à vérifier le processus interne pour évaluer les prestations externalisées (qui sont assez classiques). Il s’agit exemple de présenter des grilles d’évaluation, les retours des stagiaires, ou encore le suivi des améliorations demandées. Ces informations doivent être formalisées dans des documents facilement consultables. Enfin, l’auditeur pour la certification peut demander des exemples de prestations réalisées par des sous-traitants pour en vérifier la qualité effective. Qualiopi V9 – 2025 : Des risques accrus en cas de non-conformité des sous-traitants La V9 de Qualiopi renforce la logique de responsabilisation des donneurs d’ordre. En cas de non-conformité constatée chez un sous-traitant, c’est l’organisme principal qui pourra se voir sanctionné (exclusion de la certification, suspension, voire retrait). Cela oblige les OF à adopter une stratégie de sélection plus rigoureuse des partenaires et à mettre en place un système de pilotage qualité fiable, incluant le suivi post-prestation et le retour d’expérience des bénéficiaires. Ce renforcement des exigences pourrait exclure certains sous-traitants qui n’auraient pas la capacité de répondre à toutes ces nouvelles attentes. Certains OF pourraient aussi rencontrer des difficultés pour continuer leur activité s’ils ne contrôlaient pas suffisamment leurs prestataires. Les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à la suspension ou le retrait de la certification Qualiopi. La Caisse des Dépôts joue un rôle déterminant, en disposant d’un pouvoir accru pour sanctionner les organismes de formation ou les sous-traitants qui ne respectent pas les nouvelles règles. En effet, elle est chargée de contrôler les prestataires qui s’enregistrent sur EDOF, le portail d’information des organismes de formation. Des changements à anticiper pour l’ensemble des structures de formation Si les organismes de formation les plus importants ont pu anticiper ces changements en ayant déjà mis en place des contrôles sur les sous-traitants, certaines petites structures doivent réagir. En effet, pour les petits organismes de formation, souvent dépendants de prestataires externes (formateurs indépendants ou centres partenaires), ces exigences impliquent un changement de posture. Ils doivent désormais structurer formellement leurs processus de sous-traitance. Cela peut nécessiter : Prenons le cas du contrat entre le donneur d’ordre et le sous-traitant. Il doit être formalisé par écrit avec des mentions obligatoires telles que les missions à réaliser, les moyens mobilisés par le prestataire ainsi que les conditions de réalisation des formations. Ce cadre formel permet une plus grande transparence des prestations pour les deux parties. La formalisation du contrat participe à mettre fin aussi aux sous-traitances en cascade, trop souvent signalées auparavant.
- 20 août 2024 Temps de lecture : 3 minutesDéfis des certifications : comment TestWe répond aux enjeux des examens en ligne
Les défis critiques des certifications en ligne Les certifications en ligne, bien que flexibles et accessibles, présentent des défis majeurs pour les certificateurs. Ces défis incluent : Instabilité internet Dans certaines régions, la connexion internet est instable, ce qui rend difficile l’accès fluide aux épreuves. Les interruptions causées par une mauvaise connexion peuvent créer des situations inéquitables pour les candidats, perturbant le déroulement des examens et compromettant la qualité des évaluations. Les certificateurs doivent trouver des moyens de garantir que tous les candidats aient une expérience d’examen aussi uniforme que possible, malgré les disparités dans l’accès à une connexion fiable. Sécurité et triche L’intégrité des examens est constamment menacée par des tentatives de triche, particulièrement lors des évaluations à distance. Avec l’absence de surveillance physique directe, les candidats peuvent être tentés d’utiliser des moyens frauduleux pour obtenir des résultats injustes. Cela nécessite la mise en place de systèmes de surveillance sophistiqués capables de détecter les comportements suspects et de prévenir toute forme de tricherie, qu’elle soit technologique ou humaine. Conformité RGPD Le respect du RGPD est crucial dans le cadre des certifications en ligne, car il régit la protection des données personnelles. Les institutions doivent s’assurer que toutes les informations collectées lors des examens sont traitées conformément aux règles strictes de confidentialité. Le non-respect de ces régulations peut entraîner de lourdes sanctions financières et éroder la confiance des candidats, qui s’attendent à ce que leurs données soient manipulées avec le plus grand soin. Flexibilité et accessibilité Les candidats à des certifications en ligne peuvent être dispersés dans différents fuseaux horaires et avoir des emplois du temps variés. Il est donc essentiel que les épreuves soient accessibles à tout moment pour maximiser la participation et éviter de limiter les opportunités de certification. Les plateformes doivent offrir une flexibilité maximale pour que les examens puissent être passés à tout moment, sans contraintes de temps ou de lieu. Complexité administrative La gestion des examens en ligne nécessite une organisation rigoureuse, notamment pour l’envoi des convocations, la collecte des copies, et le suivi des résultats. Ces tâches administratives peuvent devenir lourdes et coûteuses, détournant les ressources des activités plus stratégiques. Une automatisation efficace de ces processus est nécessaire pour réduire les coûts et améliorer l’efficacité des opérations. TestWe : la solution complète TestWe s’attaque directement à ces défis en offrant une plateforme d’examen en ligne qui garantit la continuité des épreuves même en cas de coupures internet, utilise des technologies avancées pour prévenir la triche, et assure une conformité totale avec le RGPD. La flexibilité de TestWe permet des examens accessibles 24/7, tandis que sa gestion centralisée et automatisée simplifie considérablement les tâches administratives. Avec TestWe, les certificateurs peuvent se concentrer sur l’essentiel : offrir des évaluations équitables, sécurisées et accessibles à tous.
- 3 juillet 2024 Temps de lecture : 3 minutesCertifications à distance : Garantissez une surveillance optimale
Défis de la surveillance d’examen en ligne La surveillance d’examen en ligne présente plusieurs défis majeurs, tels que la prévention de la triche à distance, les problèmes techniques comme les pannes de connexion internet, et la protection des données personnelles des candidats. Les méthodes traditionnelles de surveillance, telles que la présence physique d’un surveillant, ne sont plus applicables, nécessitant des solutions technologiques avancées pour combler ce vide. Surmonter ces défis Pour surmonter ces défis, il est crucial de mettre en place des systèmes de surveillance sophistiqués capables de détecter et de prévenir les comportements frauduleux tout en respectant la vie privée des candidats. L’utilisation de technologies de pointe garantit la qualité et l’intégrité des certifications à distance. Solutions technologiques pour la surveillance d’examen à distance Reconnaissance faciale : Cette technologie permet de vérifier l’identité des candidats en temps réel et de détecter des comportements suspects. Intelligence artificielle : Les algorithmes d’IA analysent le comportement des candidats, détectent des mouvements anormaux et alertent les surveillants en cas de suspicion de fraude. Enregistrement vidéo : L’enregistrement vidéo de l’examen permet une révision post-examen en cas de contestation. Amélioration de l’expérience des candidats Ces solutions améliorent la sécurité des examens et assurent une expérience fluide pour les candidats, en minimisant les interruptions techniques et les soucis de confidentialité. Conformité aux réglementations La surveillance d’examen en ligne doit respecter de strictes réglementations pour garantir la sécurité des données et la protection de la vie privée des candidats. En Europe, cela inclut la conformité au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et aux normes spécifiques des pays membres. Assurer la conformité avec le RGPD et autres régulations locales Les solutions de surveillance d’examen en ligne doivent respecter toutes les normes de protection des données en vigueur, garantissant que toutes les données collectées sont sécurisées et utilisées uniquement aux fins prévues. Il est essentiel d’adapter les solutions pour se conformer aux régulations locales des différents pays. Avantages des certifications à distance avec surveillance en ligne Accessibilité et flexibilité : Les candidats peuvent passer leurs examens depuis n’importe où, à tout moment, réduisant le stress et améliorant les performances. Réduction des coûts : Les examens en ligne réduisent les coûts d’organisation, permettant de réinvestir les économies réalisées. Sécurité et intégrité : Les technologies de surveillance garantissent des examens sécurisés et équitables. Expérience utilisateur améliorée : Les plateformes de surveillance sont intuitives et offrent un support en temps réel, améliorant l’expérience des candidats.