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- 22 juillet 2025 Temps de lecture : 5 minutesVers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives
Créé en 1893, le permis de conduire reste une étape vers la liberté pour les jeunes Français et Européens. Cet examen a connu de nombreuses transformations ces dernières années. De nouveaux lieux pour l’examen du code de la route ont été créés, avec des partenaires privés, entraînant ainsi des possibilités de triche. Mais c’est surtout la numérisation qui a pris une grande importance dans tout le déroulé du permis de conduire. Avec un objectif européen pour 2030 : le permis de conduire numérique. Explications. Des nouveaux lieux pour passer le code de la route Depuis 2016, l’examen théorique a connu une vraie révolution. En effet, le passage de l’épreuve théorique du permis de conduite a été confié à 5 opérateurs privés agréés par le ministère de l’Intérieur. Vous connaissez la Poste mais il y a aussi le bureau Veritas ou encore Dekra. Plusieurs raisons expliquent ce choix. Une réduction des délais d’attente Les candidats devaient patienter plusieurs semaines pour passer l’examen, faute de places disponibles. Cette solution permet d’augmenter le nombre de centres d’examen et d’améliorer les délais d’attente. Des inspecteurs du permis libérés En externalisant la partie théorique, les inspecteurs peuvent se concentrer davantage sur l’épreuve pratique (la conduite). Un maillage territorial performant Les opérateurs privés ouvrent de nouveaux centres dans des zones qui étaient peu desservies auparavant. Cela permet une meilleure accessibilité géographique pour tous les candidats. Une modernisation des examens Les opérateurs privés ont introduit des outils numériques pour gérer efficacement l’organisation des examens. La réservation des créneaux se fait en ligne et les résultats sont rapidement accessibles sur internet. Des pratiques frauduleuses dans les nouveaux centres d’examen du code de la route Si la multiplication des centres d’examen a permis à de nombreux candidats d’obtenir leur code de la route, cela a aussi créé une fraude que certains qualifient de massive. En effet, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux proposent d’obtenir son code pour une centaine d’euros. Sans se déplacer. Des examinateurs complices permettent à un individu, qui connaît bien le code de la route, de se présenter à la place de la personne enregistrée. Quelques heures plus tard, l’attestation de réussite est envoyée pour que le candidat puisse se présenter à une auto-école pour la partie pratique de l’examen. Et c’est cette étape qui a révélé la triche organisée. En effet, malgré l’attestation de leur réussite au code de la route, les candidats ne maîtrisaient pas les connaissances de base, comme la priorité à droite ! Ces alertes des directeurs d’auto-école ont conduit les autorités à partir à la chasse aux fraudeurs, grâce à l’outil Polex (police des examens). Il détecte avec l’utilisation de l’intelligence artificielle des anomalies telles que des taux anormalement élevés de réussite dans des centres. Un outil performant pour participer à la numérisation du permis en toute sécurité Si la numérisation du permis de conduire est inéluctable, le système actuel montre ses limites. C’est ce que révèle le reportage de l’émission Envoyé Spécial. Les enjeux de sécurité des examens en ligne ou en présentiel sont déterminants pour la poursuite de la modernisation de cet examen. TestWe peut apporter de véritables garanties techniques et humaines. En effet, cette plateforme est leader dans la gestion des examens en présentiel ou à distance. Elle peut facilement accompagner la transition vers des examens plus sécurisés mais aussi plus accessibles. Cela fait plusieurs années que TestWe a démontré ses capacités pour prévenir les situations de triche, comme l’utilisation de l’IA lors des évaluations. Une volonté européenne de se doter d’un permis de conduire numérique en 2030 La France n’est pas la seule à vouloir moderniser le permis de conduire : l’Europe veut se doter d’un permis numérique, accessible sur le téléphone portable. Un accord a été conclu le 25/03/2025, en ce sens. Au-delà de cette avancée technologique, des nouvelles règles vont être appliquées comme : • Une formation sur l’utilisation du téléphone mais aussi la conduite dans des conditions dangereuses ; • Une durée de validité de 15 ans pour les permis moto et auto. Les Européens ont choisi de faciliter la vie des citoyens. Ils se sont dotés d’un arsenal de règles pour une plus grande sécurité routière avec une stratégie Vision zéro : moins d’accidents de la route, moins de blessés ou de morts sur les routes. Un site internet pour les démarches pour obtenir un permis de conduire Les autorités françaises ont mis en place un site internet qui accompagne le candidat au permis de conduire. De l’inscription à l’examen du permis de conduire au renouvellement du document, il est possible de suivre l’évolution du dossier. Ce site est aussi connecté à d’autres plateformes gouvernementales comme celui de l’immatriculation des voitures ou de la délivrance des passeports et cartes d’identité.
- 15 juillet 2025 Temps de lecture : 5 minutesLe CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation
Le Compte personnel de formation ou CPF connaît de nouvelles évolutions avec la loi de finances de 2025. Les changements sont notables, pour les salariés comme pour les employeurs. Si la participation forfaitaire a augmenté de quelques euros, de nouvelles modalités pour suivre les formations sont possibles. Faisons le point sur les principales modifications du CPF version loi de finances 2025. Qu’est-ce que le compte personnel de formation ? Le CPF existe depuis le 1er janvier 2015, suite à la loi n°2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Ce nouveau dispositif permet au salarié de s’occuper lui-même de sa formation et de connaître le montant des sommes disponibles. L’employeur ne doit plus donner son accord. LE CPF remplace le DIF, le droit individuel à la formation qui concernait exclusivement les salariés en CDI. Toute personne active peut utiliser son CPF (salariés, indépendants, fonctionnaires ou demandeurs d’emploi). C’est la grande différence entre les deux dispositifs. Le CPF a connu une évolution majeure : depuis 2019, le compte s’exprime en euros et non plus en heures. Le fonctionnement du compte personnel de formation Chaque année travaillée crédite le CPF de 500 € dans la limite d’un total de 5 000 €. Vous pouvez utiliser les fonds pour financer : Pour accéder à son CPF, il est nécessaire d’utiliser la plateforme moncompteformation.gouv.fr Les changements du CPF avec la loi de finances 2025 L’évolution du CPF impacte aussi bien les employeurs que les salariés. La loi de finances 2025 modifie le CPF pour les salariés Une chose ne change pas : il n’est pas possible de mobiliser son CPF une fois retraité. Il est donc recommandé d’utiliser ses droits avant de finir sa vie professionnelle. L’augmentation du reste à charge pour le salarié À compter du 1er janvier 2025, le reste à charge obligatoire passe de 100 € à 102,23€. Cette participation financière obligatoire (PFO) existe depuis le 2 mai 2024. Des exceptions ont été prévues pour : Le passeport des compétences renforcé Cet outil, qui est aussi disponible sur le site dédié, permet aux utilisateurs de centraliser toutes les informations concernant les formations et de valoriser leurs compétences. Plus de formations éligibles au CPF C’est une bonne nouvelle pour les salariés : plus de formations sont éligibles via le CPF,notamment dans le numérique, les langues étrangères ou le management. Les formations liées à la transition écologique ou énergétique bénéficient d’une attention particulière. La flexibilité des formats de formation Les modalités de suivi de formation ont évolué depuis la pandémie du COVID-19 : il est possible de suivre un apprentissage en distanciel avec des formats en ligne. Mais aussi de manière hybride avec une partie en présentiel et une autre en distanciel, comme cela est possible avec la plateforme TestWe. Des restrictions pour le financement de certaines formations Depuis le 16 février 2025, selon la loi de finances 2025, seules les formations ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) menant à une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou RS (Répertoire spécifique) restent éligibles au CPF. Avant cette date, il était possible de suivre une formation non certifiante, mais face aux abus, cela a été restreint. Attention : le financement du permis de conduire est limité au premier permis obtenu. Une exception : le permis remorque ou BE qui continue à être financé pour les titulaires du permis B. La loi de finances 2025 apporte des modifications pour les employeurs La loi de finances 2025 pour le CPF concerne aussi d’autres publics que les salariés. Voici les informations à retenir, qui vont toutes dans le même sens : financer la formation du salarié L’employeur peut apporter des financements supplémentaires Le chef d’entreprise peut décider d’abonder le CPF. Cela peut être prévu dans des accords collectifs, mais des financements complémentaires peuvent être mobilisés. Le maintien de la rémunération pendant la formation C’est une possibilité intéressante quand la formation a lieu pendant le temps de travail. L’employeur peut décider de maintenir la rémunération pour éviter le salarié ne connaisse une baisse de revenu. La prise en charge de la participation forfaitaire obligatoire (PFO) Alors que la PFO a augmenté lors de la dernière loi de finances de 2025, le chef d’entreprise a la possibilité de payer ces 102,23 €. Cela montre son implication dans la réussite de cette formation, alors même que celle-ci n’a aucun rapport avec le domaine d’activité de la société. Depuis que le CPF est géré personnellement par le salarié, l’employeur ne peut imposer le thème d’une formation.
- 24 juin 2025 Temps de lecture : 4 minutesBaccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction
La démarche de candidature pour le baccalauréat 2025 est entièrement numérisée en France, tout comme la gestion des copies et des corrections. Un exemple qui montre à quel point l’Éducation accélère sa transformation numérique, vers des process plus simples et plus fiables pour les établissements comme pour les candidats. Numérisation du baccalauréat : des enjeux de fiabilité et d’accessibilité Une seule plateforme de l’inscription à la consultation des copies En France, la plateforme Cyclades (Cycles automatisés des examens et concours) gère les inscriptions et l’organisation des examens, notamment le bac. Elle est en place depuis 2020. Chaque candidat crée un compte pour accéder aux différentes fonctionnalités de la plateforme, comme l’inscription aux épreuves ou la consultation de ses copies du bac. En effet, une fois les copies rendues, le proviseur de l’établissement se charge de les numériser. Les correcteurs corrigent ensuite les copies anonymisées. À noter : seuls les candidats libres doivent s’inscrire au bac via Cyclades. Pour les élèves scolarisés, c’est l’établissement qui gère les inscriptions. Des procédures dématérialisées plus simples et plus sécurisées Les avantages de ces démarches numérisées concernant le baccalauréat profitent à tous, aux établissements comme aux élèves. Pour les candidats, utiliser une seule plateforme permet de regrouper toutes les procédures au même endroit, en tenant compte des difficultés liées à la fracture numérique. Pour cette raison, les concepteurs de Cyclades l’ont rendue accessible sur tous types d’appareils (ordinateur, tablette et smartphone). Du côté des établissements, la numérisation limite les erreurs de saisie et fait gagner un temps considérable. Enfin, la plateforme est entièrement sécurisée et conforme au RGPD (règlement général de protection des données). Toutes ces fonctionnalités, TestWe les propose aussi avec son outil d’examen à distance sécurisé. La transformation numérique du secteur de l’éducation, un processus qui s’accélère La numérisation des examens nationaux prend de l’ampleur dans le monde Si la transformation numérique du bac fut progressive en France, avec un dernier coup d’accélérateur après la pandémie de Covid-19, les pays anglo-saxons ont pris de l’avance. Les inscriptions aux examens nationaux sont déjà numérisées depuis les années 2000 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et la progression continue ! Parmi les exemples plus récents, on peut citer le Maroc qui a annoncé la numérisation complète des démarches de candidature pour le bac 2025. Les candidats marocains scolarisés et les candidats libres doivent désormais, eux aussi, utiliser une plateforme dédiée pour valider leur inscription à l’examen.En savoir plus : Baccalauréat 2025 : Les candidats appelés à vérifier et valider leurs informations en ligne Et s’il était possible de passer le baccalauréat en ligne et à distance ? Dans la foulée des inscriptions numérisées, des pays comme l’Estonie ou la Finlandepermettent le passage de certains examens nationaux en ligne (exemple du MatriculationExamiantion, l’équivalent du bac finlandais). Les épreuves se déroulent via un ordinateur, la plupart du temps dans un centre d’examen et dans une salle surveillée (des modalités que TestWe est aussi en mesure de proposer). En France, à l’heure actuelle, les épreuves du bac se déroulent toujours en présentiel et sur des copies au format papier. Cela vaut aussi pour les candidats qui préparent le bac via l’enseignement à distance. Mais si le passage du bac en ligne était une prochaine étape de la transformation digitale du secteur de l’éducation ? Cela impliquerait le recours à des outils encore plus sécurisés et anti-triche. Les experts des examens à distance, comme TestWe, sont déjà prêts à accompagner les établissements et les élèves vers cette évolution.
- 27 mai 2025 Temps de lecture : 5 minutesQualiopi V9 – 2025 : Impacts de la sous-traitance pour les organismes de formation
Qualiopi V9 – 2025 : Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la certification Qualiopi est devenue incontournable pour les Prestataires d’actions concourant au développement des compétences (PAC). Cela concerne les organismes de formation (OF), les centres de bilans de compétences, ou encore les organismes d’apprentissage. Avec la version 9 du référentiel, applicable en 2025, plusieurs ajustements viennent renforcer les exigences, notamment pourla gestion de la sous-traitance. Explications. Qualiopi V9 – 2025 : Un encadrement renforcé de la sous-traitance pour les organismes de formation L’une des évolutions majeures de Qualiopi V9 concerne la traçabilité et la responsabilité des prestations réalisées en sous-traitance. L’organisme donneur d’ordre reste pleinement responsable de la conformité des actions sous-traitées au référentiel national qualité. Cela implique : Ces nouvelles obligations imposent une sélection stricte des sous-traitants. Il ne suffit plus de contractualiser avec une entreprise : il est nécessaire de mettre en place un suivi et une vérification régulière de la qualité des interventions sous-traitées. Il y va aussi de la réputation de l’organisme de formation. Toutes ces actions instaurent un environnement réglementaire clair et participent à l’amélioration des formations proposées aux participants. L’utilisation de TestWe contribue aussi à cette clarification des méthodes pour l’obtention les certifications et des qualifications. Qualiopi V9 – 2025 : Des preuves à fournir lors de l’audit de l’organisme de formation Lors des audits initiaux et de surveillance, les organisateurs certificateurs demandent aux organismes de formation de fournir des documents spécifiques. Ces derniers doivent montrer concrètement comment l’OF a organisé la maîtrise des prestations sous-traitées. Il s’agit par exemple des contrats de sous-traitance avec la mention des engagements qualité. Il est stipulé que les intervenants possèdent bien les compétences et les qualifications requises pour dispenser les formations. L’organisme de formation devra aussi prouver que le sous-traitant a pris connaissance des différentes exigences de Qualiopi. Enfin, le contrôle par les organismes certificateurs peut consister à vérifier le processus interne pour évaluer les prestations externalisées (qui sont assez classiques). Il s’agit exemple de présenter des grilles d’évaluation, les retours des stagiaires, ou encore le suivi des améliorations demandées. Ces informations doivent être formalisées dans des documents facilement consultables. Enfin, l’auditeur pour la certification peut demander des exemples de prestations réalisées par des sous-traitants pour en vérifier la qualité effective. Qualiopi V9 – 2025 : Des risques accrus en cas de non-conformité des sous-traitants La V9 de Qualiopi renforce la logique de responsabilisation des donneurs d’ordre. En cas de non-conformité constatée chez un sous-traitant, c’est l’organisme principal qui pourra se voir sanctionné (exclusion de la certification, suspension, voire retrait). Cela oblige les OF à adopter une stratégie de sélection plus rigoureuse des partenaires et à mettre en place un système de pilotage qualité fiable, incluant le suivi post-prestation et le retour d’expérience des bénéficiaires. Ce renforcement des exigences pourrait exclure certains sous-traitants qui n’auraient pas la capacité de répondre à toutes ces nouvelles attentes. Certains OF pourraient aussi rencontrer des difficultés pour continuer leur activité s’ils ne contrôlaient pas suffisamment leurs prestataires. Les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à la suspension ou le retrait de la certification Qualiopi. La Caisse des Dépôts joue un rôle déterminant, en disposant d’un pouvoir accru pour sanctionner les organismes de formation ou les sous-traitants qui ne respectent pas les nouvelles règles. En effet, elle est chargée de contrôler les prestataires qui s’enregistrent sur EDOF, le portail d’information des organismes de formation. Des changements à anticiper pour l’ensemble des structures de formation Si les organismes de formation les plus importants ont pu anticiper ces changements en ayant déjà mis en place des contrôles sur les sous-traitants, certaines petites structures doivent réagir. En effet, pour les petits organismes de formation, souvent dépendants de prestataires externes (formateurs indépendants ou centres partenaires), ces exigences impliquent un changement de posture. Ils doivent désormais structurer formellement leurs processus de sous-traitance. Cela peut nécessiter : Prenons le cas du contrat entre le donneur d’ordre et le sous-traitant. Il doit être formalisé par écrit avec des mentions obligatoires telles que les missions à réaliser, les moyens mobilisés par le prestataire ainsi que les conditions de réalisation des formations. Ce cadre formel permet une plus grande transparence des prestations pour les deux parties. La formalisation du contrat participe à mettre fin aussi aux sous-traitances en cascade, trop souvent signalées auparavant.
- 20 mai 2025 Temps de lecture : 5 minutesRecrutement 2025 : IA, soft skills, automatisation… Voici ce qui change (et comment s’y préparer)
L’année 2025 marque un vrai tournant dans la manière de recruter les talents. L’utilisation de l’IA (intelligence artificielle) mais aussi la mise en avant des soft skills : des évolutions variées et rapides pour des recruteurs. Ces derniers doivent aussi faire face à des candidats de plus en plus exigeants. Comment utiliser les technologies disruptives sans en être dépendant ? Voici quelques pistes de réflexion menées aussi au sein de TestWe pour toujours répondre aux attentes des clients. Est-ce que l’IA a remplacé les ressources humaines ? L’émission Cash Investigation du 10 avril 2025 met en lumière les différentes utilisations de l’IA dans le monde du travail, et en particulier pour le recrutement des salariés. Entre fantasme et réalité, quelle est la place de cette technologie disruptive au sein des ressources humaines ? Du recrutement à l’évaluation des collaborateurs, l’IA est un outil incontournable qu’il faut maitriser « Nous sommes devenus obsolètes » déclare une des premières victimes de l’IA. En effet, l’IA a complètement remplacé le travail de cette employée dans les relations presse : plus besoin d’une personne pour compiler des revues de presse. L’IA réussit à réaliser en quelques secondes ce que la salariée effectuait en 3 heures. Même si certains experts ont été conservés dans cette entreprise, une grande partie des effectifs a été remerciée. Cet exemple est radical et montre la puissance de l’IA qui permet de limiter la masse salariale de l’entreprise. Il est aussi possible de demander à l’IA des aides pour recruter des employés, avec des données qui paraissent objectives. Des décisions rationnelles et en toute neutralité pour une productivité accrue La promesse de l’IA est une aide active et objective pour la sélection des CV par exemple. Lors de recrutement avec plusieurs dizaines de candidats, il est possible d’obtenir un premier tri selon des critères choisis par le responsable des ressources humaines. Mais ce n’est pas tout. Les outils proposés par certaines start-ups permettent d’analyser les comportements du candidat pendant l’entretien d’embauche. Les résultats ne se cantonnent pas aux références du curriculum vitae : le non-verbal et les expressions faciales sont disséqués grâce à l’observation du visage ou de la voix. Cette technologie est très performante car, à peine les entretiens terminés, ils sont analysés et résumés auprès des recruteurs. Devant les dérives possibles, les autorités françaises et européennes ont posé des limites. Les autorités françaises et européennes attentives à l’utilisation de l’IA dans les ressources humaines Les autorités européennes et françaises ont décidé de limiter l’utilisation de certaines techniques dans les ressources humaines, parmi tous les secteurs qui ont adopté l’IA. L’IA Act, le document de référence pour limiter les abus Ce texte voté il y a un an liste les utilisations de l’IA qui pourraient être abusives. Il est entré en vigueur en février 2025 en France. Le risque de discrimination est un des éléments retenus par les eurodéputés. En effet, les réactions des candidats pendant un entretien d’embauche sont très variables selon les cultures et les pays. Les applications qui classent les CV des candidats sont soumises aussi à des exigences légales spécifiques. La Cnil veille aux dérives de l’IA en France Les critères de discriminations sont particulièrement surveillés par la Cnil. En effet, l’IA a tendance à avantager des éléments qui se trouvent déjà dans la base de données. Si seulement des hommes sont recrutés pour des postes de direction, l’IA va reproduire cette inégalité. Il est aussi possible pour les recruteurs d’exclure certaines zones d’habitation de la sélection. « Il faut toujours avoir un devoir de vigilance par rapport à l’utilisation de l’IA », selon Thomas Dautieu, le directeur de l’accompagnement juridique à la CNIL, interrogé par Cash Investigation. TestWe, un outil éthique pour l’aide au recrutement Tous ces exemples montrent à quel point il est important de bien choisir un outil de recrutement performant et éthique. Et en accord avec les textes européens. Une évaluation facilitée mais pas automatisée TestWe assiste chaque responsable de recrutement de manière optimale et en toute confiance, grâce à une IA éthique. Cela signifie que la base de données a été convenablement construite pour éviter les biais refusés par la Cnil et l’IA Act. Une analyse des soft skills au-delà des filtres automatiques Parce que les candidats ne se résument pas à des diplômes et des compétences, TestWepropose aussi de mieux appréhender leurs soft skills. Il est possible de mettre en place une gamme de tests adaptés pour un recherche de talents pertinente. L’humain reste au cœur du processus, malgré les gains de temps et de productivité La technologie disruptive a été rapidement adoptée par les chefs d’entreprise et les services de ressources humaines. Au-delà du gain de productivité et de temps, il est important de toujours garder en tête que l’intelligence artificielle ne doit pas se substituer à l’humain. Ce dernier doit avoir la maîtrise de l’outil et toujours vérifier les résultats donnés. C’est pourquoi notre nouveau produit IA s’appelle “Votre assistant personnel intelligent”. Il révolutionne votre façon de travailler mais c’est vous qui indiquez l’objectif à atteindre.
- 30 avril 2025 Temps de lecture : 4 minutesQue change la loi sur l’accessibilité numérique pour les organismes de formation et établissements scolaires ?
Une date à retenir dans tous les agendas pour l’accessibilité numérique : le 28 juin 2025. Dès cette date, les nouveaux services numériques des entreprises françaises doivent être accessibles à tous les internautes, y compris en situation de handicap. Cette obligation légale relève à la fois de l’inclusion et de la performance.. Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en œuvre ? Comment TestWe a déjà répondu à ces attentes indispensables pour réduire la fracture numérique ? Explications. En quoi consistent ces nouvelles règles d’accessibilité numérique ? Le RGAA est le Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité : c’est le texte de référence qui détermine les obligations légales des sites internet des entreprises françaises. Il est déployé depuis de 2009 et régulièrement mis à jour pour de nouveaux services. La notion d’accessibilité numérique L’accessibilité numérique consiste à permettre à toutes les personnes handicapées d’accéder à l’ensemble des contenus disponibles sur un site Internet. Les services doivent être : Qui est concerné par ces nouvelles règles d’accessibilité numérique ? Le texte est simple : les entreprises de plus de 10 salariés ou générant plus de 2 millions de chiffres d’affaires devront répondre à ces normes d’accessibilité numérique. Cela s’applique aux contenus de formations. Le site de TestWe a déjà pris en compte ces nouvelles directives. Il est conforme aux bonnes pratiques. Voici quelques éléments que vous pouvez découvrir : TestWe est particulièrement attentif à l’inclusion. Tous les utilisateurs de la plateforme doivent pouvoir effectuer leur évaluation dans des conditions optimales. Comment réussir cette mise en conformité pour l’accessibilité numérique ? Avant de vous lancer dans cette mise en conformité, vous pouvez suivre plusieurs étapes. Recenser les contenus numériques présents sur votre site La première chose à faire est de réaliser un état des lieux pour recenser tous les éléments présents du site qui pourraient être concernés par ces nouvelles règles. L’audit peut être réalisé par un professionnel ou par un outil, Ara, proposé sur un site gouvernemental. Vous disposez d’une bonne base de travail pour envisager les actions à mener. Élaborer un plan d’action d’accessibilité numérique Vous pouvez planifier votre mise en conformité en indiquant : Commencer par les pages les plus importantes et les plus vues Pour éviter de vous laisser submerger par le nombre de corrections à faire, commencez par les pages les plus consultées par les internautes. C’est une bonne base de départ. Vous pouvez travailler sur les services les plus utilisés pour finir par les contenus sensibles qui nécessitent une attention particulière. Impliquer l’ensemble des créateurs de contenus du site Si cette mise en conformité nécessite des professionnels tels que des développeurs, il ne faut pas oublier les autres utilisateurs du site. Ils doivent connaître les nouvelles bonnes pratiques. Il est possible de prévoir des formations spécifiques pour mieux comprendre les enjeux et éviter les erreurs qui ont pu avoir lieu jusque-là. Valider les changements opérés sur le site internet C’est la dernière étape : effectuer les tests pour confirmer que le site répond bien aux attentes de mise en conformité. Une fois les tests réussis, vous pouvez vérifier la conformité technique au niveau AA requis par les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines). Une fois la conformité approuvée, vous pouvez publier votre déclaration d’accessibilité sur le site. Elle doit être facilement compréhensible pour tous les internautes.
- 14 avril 2025 Temps de lecture : 4 minutesApprentissage inclusif : comment TestWe intègre les principes de cette approche pédagogique ?
L’apprentissage inclusif est au cœur des préoccupations en matière de formation et de pédagogie. Il s’agit de prendre en compte la diversité, les difficultés d’apprentissage ou les handicaps, et de garantir l’égalité des chances pour tous. Cette démarche ne se limite pas à l’enseignement : elle concerne aussi les évaluations. Sur la plateforme d’examens en ligne TestWe, différentes fonctionnalités permettent de répondre à des besoins éducatifs spécifiques. Explications. Qu’est-ce que l’apprentissage inclusif et pourquoi est-ce important ? Pédagogie : les grands principes de l’apprentissage inclusif Vous avez peut-être déjà entendu parler de la Conception universelle de l’apprentissage (CUA), ou « Universal Design for Learning » (UDL). Cette démarche pédagogique, développée aux États-Unis et au Canada, progresse en Europe. L’objectif est de proposer les mêmes conditions d’apprentissage, quelles que soient les capacités, les situations de handicap ou les origines. L’apprentissage inclusif repose sur plusieurs principes : – Développer le savoir avec des supports, des ressources et des méthodes accessibles ; – Proposer aux apprenants plusieurs moyens de démontrer leurs connaissances, par exemple en optimisant l’accès à des outils et des technologies numériques adaptées à leurs besoins ; – Multiplier les stratégies, en laissant les apprenants choisir les modalités d’apprentissage qui leur conviennent le mieux (un travail en groupe ou en autonomie, à distance…). Ainsi, la flexibilité, l’adaptabilité et l’accessibilité sont au cœur de l’apprentissage inclusif. Intégrer une approche inclusive dans la formation : une priorité en 2025 ! Mettre en œuvre des moyens pour garantir une égalité des chances est indispensable en 2025. D’abord pour des raisons éthiques : il s’agit de lutter contre les exclusions, les discriminations et d’adapter les pratiques aux évolutions des mentalités. Cette démarche inclusive est encadrée par différentes obligations. – La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances garantit à chaque enfant en situation de handicap le droit d’être scolarisé dans une école ordinaire. Elle instaure aussi différentes mesures en faveur de l’insertion professionnelle. – Les organismes de formation sont également concernés. Ils doivent adapter leurs formations et évaluations pour « tenir compte des contraintes particulières des personnes handicapées ou présentant un trouble de santé invalidant » (décret du 9 janvier 2006). – Et depuis 2018, l’obligation de certification Qualiopi comprend des critères qui tiennent compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap. TestWe : un outil d’évaluation inclusif au service d’une pédagogie universelle La plateforme d’examens en ligne TestWe propose une approche inclusive, à la fois flexible, adaptable et accessible. Et pas seulement parce que l’évaluation est possible à distance.TestWe propose différents aménagements pour les personnes en situation de handicap, ou qui ont des besoins éducatifs spécifiques. Répondre aux contraintes spécifiques des apprenants Pour les personnes en situation de handicap, il existe des possibilités d’aménagements des évaluations (article L112-4 du Code de l’éducation). Ces aménagements prennent plusieurs formes, comme le détaille le site officiel MonParcoursHandicap : – Une accessibilité des locaux ou la possibilité de réaliser l’évaluation dans une salle particulière. – L’organisation d’épreuves à distance lorsqu’il existe des contraintes de mobilité. – Une adaptation des sujets, par exemple avec des plus gros caractères. – Une majoration du temps accordé pour l’épreuve ou des pauses. – Des aides humaines ou techniques pour lire des consignes à l’oral, dicter des réponses ou des logiciels spécifiques (synthèse vocale par exemple). Handicap : TestWe intègre plusieurs technologies pour faciliter l’inclusion estWe répond à un premier impératif : l’accessibilité. La plateforme permet en effet aux établissements d’enseignement supérieur, aux certificateurs et aux organismes de formation d’organiser leurs évaluations à distance, avec ou sans connexion. Plusieurs fonctionnalités offrent une plus grande adaptation et plus de flexibilité : – Une option de durée prolongée, pour les étudiants et apprenants qui ont besoin d’un temps supplémentaire pour réaliser leur examen. – Une interface personnalisable, avec des paramètres flexibles pour améliorer la lisibilité et offrir un meilleur confort visuel en modifiant les tailles de police ou les contrastes. – Une reconnaissance et une synthèse vocales, pour que les apprenants qui éprouvent des difficultés de lecture ou d’écriture puissent répondre aux questions de leur examen dans de meilleures conditions. – Une compatibilité avec les logiciels d’assistance, comme des lecteurs d’écran. En savoir plus sur les processus d’évaluation avec TestWe
- 31 mars 2025 Temps de lecture : 4 minutesTricher avec ChatGPT et les IA génératives : pourquoi ce n’est pas possible avec TestWe ?
Utiliser ChatGPT ou tout autre outil d’IA pendant un examen, c’est tricher ! L’essor des intelligences artificielles génératives impose de nouveaux défis aux professeurs : comment empêcher les étudiants de consulter une IA pendant une épreuve à distance ? TestWe, spécialiste des examens en ligne, intègre des fonctions anti-triche optimisées pour bloquer et/ou détecter tout recours à l’intelligence artificielle. Comment ça marche ? Explications avec Arina Munteanu, Responsable Qualité chez TestWe. L’assistant intelligent TestWe bloque l’utilisation de ChatGPT et des IA Une application à télécharger pour éviter la triche qui bloque la navigation sur le Web Le principe est simple : TestWe est une application à télécharger et non une solution ouverte dans un navigateur Internet. « L’application s’affiche automatiquement en plein écran, et bloque aussi bien les raccourcis clavier que les captures d’écran. Cela empêche d’accéder à des ressources extérieures non autorisées, telles que les intelligences artificielles », détaille Arina Munteanu. Avec un tel mode de fonctionnement, impossible d’espérer sortir de l’examen pour naviguer sur un autre site comme ChatGPT. « Tout est crypté. Le candidat ne peut pas non plus extraire le sujet de TestWe pour le copier quelque part. » Et aussi : une surveillance en continu pendant l’examen Les étudiants pourraient avoir l’idée de contourner cette protection en utilisant la version smartphone de ChatGPT. Mais ça non plus, ce n’est pas possible : c’est la fonction de surveillance via la webcam qui prend le relais. « L’application TestWe fait le tour de la pièce avant le début de l’examen et vérifie que le candidat ne porte pas d’écouteurs. Une surveillance est ensuite effectuée en continu pendant toute la durée de l’épreuve, via la webcam et le micro de l’ordinateur. » Dans ces conditions, les étudiants ne peuvent pas tenter de demander de l’aide à quelqu’un, ni se servir d’un autre appareil connecté à une IA. Sauf à leurs risques et périls. À lire aussi : Examens en ligne : relever les défis de ChatGPT avec une surveillance efficace TestWe IA aide aussi à déceler les tentatives de triche avec ChatGPT ou d’autres IA Mettre les IA au service des professeurs « Notre solution empêche l’utilisation des IA pendant les examens en ligne mais nous n’avons pas voulu nous mettre totalement à l’écart de cette technologie », souligne Arina Munteanu. En effet, avec TestWe l’intelligence artificielle est mise au service des professeurs. La fonction TestWe IA est un assistant virtuel basé sur ChatGPT. Elle permet non seulement de créer des examens, mais aussi d’aider à les corriger et à repérer les tentatives de triche. Testwe IA, un assistant à la correction « L’assistant de correction par intelligence artificielle donne une première note selon le barème paramétré par le professeur, et propose des commentaires personnalisés. L’outil est aussi capable dedétecter l’utilisation d’une autre IA dans les réponses du candidat » (en admettant que celui-ci ait réussi à contourner les systèmes anti-triche). Une solution évolutive pour s’adapter aux nouveaux usages du numérique et des IA Depuis sa création, TestWe ne cesse d’évoluer avec les usages du numérique et de proposer de nouvelles fonctionnalités. Au début, il s’agissait surtout de sécuriser les épreuves en présentiel et de trouver des réponses à la fracture numérique. Depuis, la pandémie de Covid-19, le recours croissant au distanciel et le développement des IA sont passés par là. « Cela a donné encore plus d’importance à la partie anti-triche sur TestWe », ajoute Arina Munteanu. Ainsi, de nouvelles idées pourraient encore être déployées dans le futur pour perfectionner TestWe : le renforcement de l’assistant virtuel à la correction et l’analyse de la vitesse de frappe, par exemple.Avec toujours comme objectif la garantie de la qualité et de la fiabilité des examens en ligne.
- 24 mars 2025 Temps de lecture : 4 minutesComment réussir l’évaluation des compétences de vos collaborateurs ?
Évaluer les compétences, ce n’est pas uniquement lors d’un recrutement ou à l’issue d’une formation ! Cette démarche s’inscrit aussi au cœur des ressources humaines de l’entreprise : elle permet d’aider les collaborateurs à développer (ou valoriser) leurs compétences. À condition de respecter des étapes clés et d’utiliser des outils adaptés ! Voici les bonnes pratiques pour réussir l’évaluation des compétences des collaborateurs en entreprise. Évaluation les compétences de collaborateurs : quels intérêts ? En entreprise, l’évaluation des compétences des collaborateurs répond à plusieurs enjeux. Elle permet de mieux identifier des compétences, jusque-là passées “sous les radars”. Des innovations technologiques ou un changement d’activité au sein de l’entreprise peuvent nécessiter de nouvelles aptitudes des employés. L’évaluation des compétences aide à détecter des besoins en formation. C’est le cas lorsque l’entreprise met des process techniques en place ou utilise des nouveaux logiciels. Il est possible d’évaluer les participants afin de valider les acquis, ou décider d’un accompagnement renforcé. Enfin, l’évaluation des compétences est un outil clé pour participer à l’évolution professionnelle des collaborateurs et animer les équipes. En s’investissant dans une vision à long terme de leur carrière, l’entreprise fidélise ses salariés et évite une lassitude, souvent synonyme de turn-over. Bon à savoir : en France, l’employeur peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, afin d’assurer l’adaptation de ses salariés à leur poste de travail (article L6321-1 du Code du Travail). Le plan de développement des compétences encadre les actions de formation possibles. Quatre étapes pour réussir l’évaluation des compétences des collaborateurs Évaluer les compétences des collaborateurs, une démarche qui ne s’improvise pas ! Voici quatre étapes pour organiser ce processus en entreprise. Étape 1 : Établir un cadre et définir des objectifs Réussir l’évaluation des compétences des collaborateurs nécessite avant tout l’adhésion des premiers concernés : les salariés de l’entreprise. Et pour cela, il est indispensable de déterminer : – la finalité de l’évaluation : identifier les formations nécessaires, valider les acquis à l’issue d’une formation interne ou encore faire progresser des salariés dans l’organisation de l’entreprise ; – le cadre temporel et méthodologique : les outils utilisés et les méthodes d’évaluation, avec un maximum de transparence et de pédagogie. Étape 2 : Identifier les compétences à évaluer Les compétences peuvent être : – liées à des connaissances techniques ou une expertise (hard skills) ; – comportementales (soft skills) : l’autonomie, la communication orale, la flexibilité. – transversales, qui sont à la fois comportementales et techniques : la capacité à prendre la parole en public, par exemple. Étape 3 : Choisir une méthode d’évaluation Il existe plusieurs approches en fonction des objectifs recherchés, et il est tout à fait possible de combiner plusieurs méthodes. – Une auto-évaluation ou une évaluation à 360° ; – Un entretien individuel, en présentiel ou à distance ; – Des tests de compétences techniques ou comportementales, en utilisant des outils numériques qui permettent de collecter et d’analyser les résultats. Étape 4 : Tirer parti des résultats pour mettre en place un plan d’action L’évaluation ne se limite pas à des entretiens et des tests. Il faut que ces démarches soient suivies d’actions concrètes pour observer des effets positifs pour l’entreprise et le salarié ! Les analyses des résultats permettent : – D’élaborer des plans de formation ; – De proposer un accompagnement – Ou encore d’adapter les parcours professionnels des employés. Quels outils utiliser pour réussir l’évaluation des compétences des collaborateurs ? Dans le cadre d’un entretien, une simple grille d’évaluation Excel peut suffire à lister des compétences déjà acquises ou à améliorer. Mais pour des résultats plus pertinents, il est recommandé d’utiliser des plateformes numériques d’évaluation : pour leur efficacité, leur fiabilité et la transparence qu’ils offrent. Voici plusieurs critères à rechercher : – L’outil d’évaluation doit être facile à utiliser, avec une prise en main simplifiée pour les collaborateurs comme pour les évaluateurs. – Il doit proposer plusieurs méthodes pour que l’évaluation ne soit pas limitée : une solution d’entretien en ligne, des tests de mise en situation, des tests de compétences techniques. – Une intégration avec les outils de l’entreprise est préférable (LMS – learning management system par exemple) pour faciliter la restitution et l’analyse des résultats. – Des garanties de sécurité sont essentielles, tant pour les tests afin d’éviter la triche (proctoring et système anti-fraude), que pour la protection des données des collaborateurs. Bon à savoir : Une solution comme TestWe répond à ces différents critères. La plateforme numérique est entièrement paramétrable en fonction des objectifs recherchés. TestWe s’intègre aux différents outils utilisés par l’entreprise et permet un processus d’évaluation transparent pour les collaborateurs.
- 17 mars 2025 Temps de lecture : 5 minutesEnseignement supérieur : comment se préparer aux métiers de demain ?
C’est la question que se posent tous les lycéens mais aussi leurs parents : quelle orientation post-bac privilégier pour répondre aux attentes du secteur de l’emploi de demain ? Alors que l’intelligence artificielle bouscule toutes les certitudes sur le travail, il est important de se préparer aux métiers des années à venir. Tour d’horizon et explications. Où vais-je et qui suis-je ? Avant de se demander quelle est la meilleure filière pour réussir leur carrière, les élèves doivent surtout se questionner sur leurs envies et l’environnement dans lequel ils veulent travailler. Depuis quelques années, et en particulier après la pandémie de COVID-19, les Français se posent des questions sur le sens de leur future carrière professionnelle. Celle-ci sera-t-elle en accord avec leurs différentes aspirations ? Comment faire pour évoluer dans un monde du travail changeant ? Développer ses compétences transversales 85 % des futurs métiers n’existent pas encore, nous enseigne une étude récente menée par l’Institute for the Future (IFTF). Pour mettre toutes les chances de son côté, il vaut mieux développer des compétences transversales qui seront toujours utiles quelle que soit la profession. Elles pourraient se définir ainsi : • La créativité et la curiosité : ces aptitudes sont utiles pour tous les emplois et très prisées par les recruteurs ; • La flexibilité : s’adapter aux évolutions pour créer les conditions de son propre métier fait partie des meilleurs atouts de réussite ; • La communication et la cocréation : savoir élaborer un projet de manière transversale permet de concevoir des solutions plus complexes et validées par un groupe ; • Les compétences numériques : la maîtrise des outils numériques et l’analyse des datas sont devenues incontournables dans le milieu professionnel ; • La formation continue : l’enseignement supérieur n’est que la première étape d’un long parcours de formation professionnelle, pour s’adapter aux évolutions des secteurs d’activité. Apprendre à apprendre est le maître mot pour avoir les capacités d’adaptation aux prochaines mutations du monde du travail. Miser sur des domaines porteurs Si l’avenir est incertain, certains secteurs d’activité sont toujours en forte croissance. Pourquoi ne pas tenter de commencer sa vie professionnelle en misant sur ces domaines encore porteurs ? Les technologies dites émergentes (mais qui ne le resteront pas longtemps) sont toujours en tête des domaines qui recrutent. L’intelligence artificielle et la cybersécurité font partie des priorités des dirigeants pour les 5 prochaines années, comme le montre la dernière étude CEO Survey de PwC. Les embauches vont être massives pour répondre aux attentes importantes des chefs d’entreprise. Le développement durable et l’entreprise résiliente sont aussi des domaines dans lesquels des investissements importants sont prévus. Les postes qui concernent les énergies renouvelables, la mobilité douce ou la transition écologique vont être de plus en plus nombreux. C’est un peu la revanche des sciences humaines et sociales : après avoir été mises de côté, elles reviennent en force, pour déployer des politiques de RSE au sein des établissements par exemple. Léon Laulusa (directeur général de l’ESCP) imagine des postes comme « coordonnateur du télétravail » ou « expert en interaction humain-robot ». La psychologie du travail et l’éthique du numérique sont des sujets prioritaires et représentent des possibilités d’emplois dans les années à venir. Enfin, la santé et les biotechnologies restent des secteurs toujours en demande de talents. La biotech se développe rapidement en intégrant les dernières évolutions de l’intelligence artificielle. L’enseignement supérieur répond à toutes ces nouveautés et propose des parcours pertinents pour les futurs diplômés. Quelles formations privilégier pour répondre aux attentes des employeurs de demain ? Les universités comme les grandes écoles ont su s’adapter pour proposer des formations supérieures conformes aux attentes des entreprises. Des cursus hybrides et internationaux Il est aujourd’hui possible de combiner plusieurs parcours alliant, par exemple, technologie et sciences sociales. Cette double formation élargit les connaissances de l’étudiant et lui permet de s’adapter à différentes problématiques. Pour se perfectionner dans un domaine très particulier, les MOOC ou boot camps sont des nouvelles manières de compléter des diplômes plus traditionnels. Pour gagner encore en flexibilité et se confronter à des pratiques inhabituelles, il est recommandé de partir quelques mois à l’étranger dans le cadre d’échanges comme le programme Erasmus. Cette expérience est devenue presque obligatoire dans le parcours d’enseignement supérieur. Des stages professionnels l est indispensable de se rapprocher du monde professionnel pour mieux orienter sa formation. Des stages en entreprise permettent d’avoir une vision plus réaliste du monde du travail et d’adapter sa formation aux réalités du secteur. Cela permet aussi de commencer à créer son réseau professionnel et de développer son profil LinkedIn, par exemple. Perfectionner son agilité professionnelle Au-delà des diplômes obtenus dans le supérieur, il est essentiel de conserver une grande curiosité et de l’agilité concernant le secteur d’activité recherché. Connaître les nouvelles tendances permet de mieux comprendre les enjeux. Et d’adapter un parcours pour correspondre aux attentes des responsables des ressources humaines. Les softs skills vont aussi jouer un rôle déterminant dans un marché de l’emploi de plus en plus dominé par l’automatisation des tâches. Il ne faut pas hésiter à les cultiver et les perfectionner au fil des années d’études.