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22 juillet 2025

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Créé en 1893, le permis de conduire reste une étape vers la liberté pour les jeunes Français et Européens. Cet examen a connu de nombreuses transformations ces dernières années. De nouveaux lieux pour l’examen du code de la route ont été créés, avec des partenaires privés, entraînant ainsi des possibilités de triche. Mais c’est surtout la numérisation qui a pris une grande importance dans tout le déroulé du permis de conduire. Avec un objectif européen pour 2030 : le permis de conduire numérique. Explications.

Des nouveaux lieux pour passer le code de la route

Depuis 2016, l’examen théorique a connu une vraie révolution. En effet, le passage de l’épreuve théorique du permis de conduite a été confié à 5 opérateurs privés agréés par le ministère de l’Intérieur. Vous connaissez la Poste mais il y a aussi le bureau Veritas ou encore Dekra. Plusieurs raisons expliquent ce choix.

Une réduction des délais d’attente

Les candidats devaient patienter plusieurs semaines pour passer l’examen, faute de places disponibles. Cette solution permet d’augmenter le nombre de centres d’examen et d’améliorer les délais d’attente.

Des inspecteurs du permis libérés

En externalisant la partie théorique, les inspecteurs peuvent se concentrer davantage sur l’épreuve pratique (la conduite).

Un maillage territorial performant

Les opérateurs privés ouvrent de nouveaux centres dans des zones qui étaient peu desservies auparavant. Cela permet une meilleure accessibilité géographique pour tous les candidats.

Une modernisation des examens

Les opérateurs privés ont introduit des outils numériques pour gérer efficacement l’organisation des examens. La réservation des créneaux se fait en ligne et les résultats sont rapidement accessibles sur internet.

Des pratiques frauduleuses dans les nouveaux centres d’examen du code de la route

Si la multiplication des centres d’examen a permis à de nombreux candidats d’obtenir leur code de la route, cela a aussi créé une fraude que certains qualifient de massive. En effet, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux proposent d’obtenir son code pour une centaine d’euros. Sans se déplacer. Des examinateurs complices permettent à un individu, qui connaît bien le code de la route, de se présenter à la place de la personne enregistrée. 

Quelques heures plus tard, l’attestation de réussite est envoyée pour que le candidat puisse se présenter à une auto-école pour la partie pratique de l’examen. Et c’est cette étape qui a révélé la triche organisée. En effet, malgré l’attestation de leur réussite au code de la route, les candidats ne maîtrisaient pas les connaissances de base, comme la priorité à droite ! Ces alertes des directeurs d’auto-école ont conduit les autorités à partir à la chasse aux fraudeurs, grâce à l’outil Polex (police des examens). Il détecte avec l’utilisation de l’intelligence artificielle des anomalies telles que des taux anormalement élevés de réussite dans des centres.

Un outil performant pour participer à la numérisation du permis en toute sécurité

Si la numérisation du permis de conduire est inéluctable, le système actuel montre ses limites. C’est ce que révèle le reportage de l’émission Envoyé Spécial. Les enjeux de sécurité des examens en ligne ou en présentiel sont déterminants pour la poursuite de la modernisation de cet examen.

TestWe peut apporter de véritables garanties techniques et humaines. En effet, cette plateforme est leader dans la gestion des examens en présentiel ou à distance. Elle peut facilement accompagner la transition vers des examens plus sécurisés mais aussi plus accessibles. Cela fait plusieurs années que TestWe a démontré ses capacités pour prévenir les situations de triche, comme l’utilisation de l’IA lors des évaluations.

Une volonté européenne de se doter d’un permis de conduire numérique en 2030

La France n’est pas la seule à vouloir moderniser le permis de conduire : l’Europe veut se doter d’un permis numérique, accessible sur le téléphone portable. Un accord a été conclu le 25/03/2025, en ce sens.

Au-delà de cette avancée technologique, des nouvelles règles vont être appliquées comme : 

• Une formation sur l’utilisation du téléphone mais aussi la conduite dans des conditions dangereuses ;

• Une durée de validité de 15 ans pour les permis moto et auto.

Les Européens ont choisi de faciliter la vie des citoyens. Ils se sont dotés d’un arsenal de règles pour une plus grande sécurité routière avec une stratégie Vision zéro : moins d’accidents de la route, moins de blessés ou de morts sur les routes.

Un site internet pour les démarches pour obtenir un permis de conduire

Les autorités françaises ont mis en place un site internet qui accompagne le candidat au permis de conduire. De l’inscription à l’examen du permis de conduire au renouvellement du document, il est possible de suivre l’évolution du dossier. 

Ce site est aussi connecté à d’autres plateformes gouvernementales comme celui de l’immatriculation des voitures ou de la délivrance des passeports et cartes d’identité.

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Qualiopi V9 – 2025 : Impacts de la sous-traitance pour les organismes de formation

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Qualiopi V9 – 2025 : Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la certification Qualiopi est devenue incontournable pour les Prestataires d’actions concourant au développement des compétences (PAC). Cela concerne les organismes de formation (OF), les centres de bilans de compétences, ou encore les organismes d’apprentissage. Avec la version 9 du référentiel, applicable en 2025, plusieurs ajustements viennent renforcer les exigences, notamment pourla gestion de la sous-traitance. Explications. Qualiopi V9 – 2025 : Un encadrement renforcé de la sous-traitance pour les organismes de formation L’une des évolutions majeures de Qualiopi V9 concerne la traçabilité et la responsabilité des prestations réalisées en sous-traitance. L’organisme donneur d’ordre reste pleinement responsable de la conformité des actions sous-traitées au référentiel national qualité.  Cela implique : Ces nouvelles obligations imposent une sélection stricte des sous-traitants. Il ne suffit plus de contractualiser avec une entreprise : il est nécessaire de mettre en place un suivi et une vérification régulière de la qualité des interventions sous-traitées. Il y va aussi de la réputation de l’organisme de formation. Toutes ces actions instaurent un environnement réglementaire clair et participent à l’amélioration des formations proposées aux participants. L’utilisation de TestWe contribue aussi à cette clarification des méthodes pour l’obtention les certifications et des qualifications. Qualiopi V9 – 2025 : Des preuves à fournir lors de l’audit de l’organisme de formation Lors des audits initiaux et de surveillance, les organisateurs certificateurs demandent aux organismes de formation de fournir des documents spécifiques. Ces derniers doivent montrer concrètement comment l’OF a organisé la maîtrise des prestations sous-traitées. 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Qualiopi V9 – 2025 : Des risques accrus en cas de non-conformité des sous-traitants La V9 de Qualiopi renforce la logique de responsabilisation des donneurs d’ordre. En cas de non-conformité constatée chez un sous-traitant, c’est l’organisme principal qui pourra se voir sanctionné (exclusion de la certification, suspension, voire retrait). Cela oblige les OF à adopter une stratégie de sélection plus rigoureuse des partenaires et à mettre en place un système de pilotage qualité fiable, incluant le suivi post-prestation et le retour d’expérience des bénéficiaires. Ce renforcement des exigences pourrait exclure certains sous-traitants qui n’auraient pas la capacité de répondre à toutes ces nouvelles attentes. Certains OF pourraient aussi rencontrer des difficultés pour continuer leur activité s’ils ne contrôlaient pas suffisamment leurs prestataires. Les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à la suspension ou le retrait de la certification Qualiopi. 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