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  • 26 février 2024 Temps de lecture : 4 minutes
    Examens à distance : quelles sont les recommandations de la CNIL ?

    Télésurveillance, identification du candidat ou bien encore protection des données : la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a étudié pendant plusieurs mois les méthodes et les plateformes de passage d’examens en distanciel. Aujourd’hui, une liste de 57 observations permet d’encadrer l’activité de « proctoring » en France. TestWe respecte bien la recommandation sur la télésurveillance des examens en ligne. Les grands principes de la recommandation de la CNIL La CNIL reconnaît qu’avec l’évolution des techniques de fraudes, les organisateurs peuvent souhaiter sécuriser le déroulement des examens ou certifications avec des dispositifs de télésurveillance.  Dans le texte qui annonce l’édition de cette recommandation, le risque de recours à l’intelligence artificielle générative par les candidats est cité.  Accompagner l’usage d’une plateforme de surveillance d’examen en ligne La CNIL estime qu’un outil d’examen en distanciel par une université, une école ou même un centre de formation doit être accessible à tous. La principale recommandation est d’organiser un déploiement avec des phases d’information auprès des différents utilisateurs : équipes pédagogiques et candidats. L’organisation de séries de tests, afin d’éviter les difficultés pour des candidats le jour J, est préconisée. Et pour éviter les problématiques de « fracture numérique », des lieux de passage en présentiel (avec un équipement informatique dédié) sont à prévoir. Respecter les données des candidats Le respect du RGPD est un préalable. Le règlement sur la protection des données prévoit des règles très précises de gestion des données personnelles, les organisateurs d’épreuves en ligne sont bien évidemment concernés. On notera que la CNIL estime que les logiciels qui bloquent les accès aux données de l’ordinateur non nécessaires à l’examen sont plutôt considérés comme positifs dans ce cadre-là. Un professeur, un surveillant ne pourra pas accéder à des contenus personnels du candidat. La proportionnalité de la surveillance Les juristes de la commission reconnaissent que pour l’équité d’un concours, réduire au maximum la triche est un élément important. La surveillance est donc nécessaire. En revanche, un principe de proportionnalité des moyens utilisés par rapport à l’enjeu de l’épreuve est avancé. Il est cité la différence entre l’examen blanc et l’examen final. Faut-il utiliser tout l’arsenal de surveillance pour un examen qui par définition ne « compte pas » ? Sauf que souvent, dans le cadre d’un contrôle continu, l’examen blanc est noté, donc il compte ! Autre situation, ce « coup pour rien » est aussi utilisé pour permettre aux étudiants ou stagiaires de la formation de se familiariser avec l’outil. Ce qui répond au premier principe : accompagner l’usage. La plateforme TestWe répond-elle aux observations de la CNIL ? Spoiler alert : Oui ! TestWe respecte les 57 observations de la recommandation (format .pdf) sur la télésurveillance des examens. L’appropriation du logiciel par les candidats Les équipes de TestWe estiment que des phases de test sont nécessaires avant le passage d’un examen. C’est ainsi, que pour le concours Sesame, une journée est prévue pour l’installation de TestWe plusieurs jours avant la date officiel de la sélection. Ce galop d’essai est à l’usage des étudiants mais aussi de notre équipe qui peut ainsi dimensionner ses moyens au volume de copies. C’est une assurance que l’épreuve se déroule sans problème le jour J. TestWe, conforme au RGPD, respecte les données des candidats La CNIL, dont la protection des données personnelles est la raison d’être, est évidemment très attentive à ce que les éditeurs respectent le RGPD. TestWe, ses partenaires et ses clients ont mis en place des méthodologies et des process pour garantir aux étudiants la maîtrise de leurs données. En intégrant une dimension propre à l’enseignement supérieur ou aux certifications qui demande des délais de conservation des résultats, des copies, pour permettre de purger les recours potentiels. Adapter la solution aux exigences de sécurisation des épreuves C’est une des atouts majeurs de notre plateforme. Elle permet de choisir tout ou partie de ses fonctionnalités. Ainsi, l’organisateur de l’épreuve peut respecter la proportionnalité de la surveillance par rapport à l’importance de l’examen. C’est donc bien à l’utilisateur, aux équipes pédagogiques ou de direction de choisir le niveau de sécurité et de surveillance.

    Examens à distance : quelles sont les recommandations de la CNIL ?
  • 26 février 2024 Temps de lecture : 4 minutes
    Quel bilan pour l’Éductech en 2023 ?

    L’intelligence artificielle a bousculé le secteur de l’innovation et des technologies pour l’éducation en 2023. L’IA générative s’est invitée dans les salles de classe, aux examens mais aussi dans les salles de profs. Cette année aura aussi été celle des recommandations de la CNIL pour la surveillance des épreuves à distance. Le numérique doit permettre d’élever le niveau général des élèves pour le ministre de l’Éducation Gabriel Attal. L’IA générative s’invite dans les classes en 2023 En novembre 2022, lorsque que ChatGPT a lancé sa version grand public, ce sont les élèves qui s’en sont emparé en premier. Une aubaine pour générer des devoirs maisons (DM) très rapidement. Dès janvier 2023, les témoignages de professeurs victimes de ces travaux assistés par l’IA générative se multiplient. Mais à la différence des habituelles réactions face à l’arrivée d’une technologie, le rejet a été de courte durée, voire inexistant. L’IA générative adoptée par les start-up de l’Éductech (dont TestWe) Les ingénieurs et les développeurs ont détecté rapidement le potentiel de l’IA générative pour leur faire gagner des heures en développement informatique. Les équipes des Éductech n’ont pas été en reste. La team IT de TestWe a notamment lancé plusieurs prototypes au premier semestre 2023. Les premiers utilisateurs testeurs ont pu faire leurs retours pendant l’été. Plusieurs fonctionnalités de l’assistant IA sont disponibles : Apprendre et comprendre l’IA générative C’est la deuxième vague de la déferlante IA dans l’éducation : comment enseigner cette (r)évolution majeure dans le monde ? Le principe est d’aider les élèves et les enseignants à connaître les enjeux mais aussi les usages de l’intelligence artificielle. Pour cela, des travaux ont été réalisés pour offrir des fiches et des modules pédagogiques spécifiques aux différents intervenants dans les écoles ou les universités. Les examens en ligne mieux encadrés par la CNIL ? L’appropriation massive par les écoles ou même les organismes certificateurs (formation professionnelle) du passage d’épreuves à distance a été très rapide. Une accélération provoquée par la période du COVID 19 et ses différents confinements. Mais finalement, 3 ans plus tard, peu ont souhaité revenir en arrière, à l’organisation d’épreuves massives en présentiel. La surveillance à distance – le proctoring – s’est invitée avec son lot de fantasmes mais aussi de dérives. La CNIL, la haute autorité en France en charge du respect des données personnelles, a publié au deuxième semestre une liste de recommandations pour les fournisseurs et utilisateurs de plateformes de concours en distanciel. Elle reconnaît la nécessité de lutter contre la fraude et donc de la mise en place d’une surveillance. Elle introduit une notion de bon sens : la proportionnalité. Il s’agit de mettre en place des moyens qui correspondent à l’importance de l’enjeu. Par exemple, une épreuve « test » pourra être contrôlée par un dispositif allégé quand l’épreuve finale d’un concours pourra bénéficier de l’ensemble des outils de proctoring. Le numérique : un enjeu majeur pour l’enseignement en 2024 Le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a profité de sa venue au salon Éductech pour rappeler son point de vue sur le numérique à l’école : « Pour élever le niveau général de nos élèves, le numérique et l’intelligence artificielle sont des outils clés ; les deux grandes priorités sont de former au numérique et de former par le numérique. » Une manière de rappeler que le numérique à l’école n’est pas qu’une face sombre avec du harcèlement ou une concurrence de l’apprentissage par les écrans et les réseaux sociaux.

    Quel bilan pour l’Éductech en 2023 ?
  • 26 février 2024 Temps de lecture : 4 minutes
    Du bon usage de l’IA générative par les équipes pédagogiques

    Il y a eu la stupéfaction face au débarquement de l’IA générative dans les travaux des étudiants et des élèves, comme pour toute nouvelle technologie. Puis les équipes pédagogiques ont rapidement commencé à s’intéresser aux bénéfices que ces technos pourraient leur apporter. Et ils sont nombreux. Etudier et comprendre l’IA Générative… pour mieux l’enseigner Depuis la moitié de 2022, plusieurs équipes ont travaillé sur l’impact de l’IA dans l’éducation ouverte. Un projet porté par le GTnum soutenu par la direction numérique de l’Education. On y trouve des travaux de l’Université de Rennes mais aussi de plusieurs laboratoires de recherche dont le LINE de l’Université de la Côte d’Azur. Leur objectif est d’aider les équipes pédagogiques à enseigner l’IA plutôt que de la repousser. Ces travaux sont accessibles sur le site du réseau-canopé. On y trouve des cahiers de veille, des infographies et des dossiers avec de nombreuses ressources pour aider les professeurs à « enseigner l’IA » comme ce portfolio : Enseigner et apprendre à l’ère de l’intelligence artificielle. Utiliser l’IA générative comme assistant de l’équipe pédagogique Si les étudiants et les élèves ont vite vu les gains qu’ils pourraient retirer de l’IA, les enseignants ont été moins « prompts » (sans mauvais jeu de mots) à les détecter. Premier réflexe le rejet, comme pour de nombreuses professions face à l’arrivée de ces nouvelles technologies : Un gain de temps pour les tâches répétitives Rapidement, l’équipe innovation de TestWe s’est intéressée aux usages possibles de l’IA générative dans l’enseignement. Et notamment autour de la raison d’être de TestWe : la création et la sécurisation d’examens. Deux éléments sont alors ressortis comme chronophages : La création des examens Prenons l’exemple d’un QCM de 40 questions avec 4 choix, l’enseignant doit produire 200 items au total. Cela prend du temps notamment de recherche dans son cours ou dans une documentation supplémentaire. L’IA générative peut effectuer ce premier « débroussaillage » avec une analyse de documents et la proposition d’une série des questions et de réponses. La puissance de la machine peut réaliser ce travail en quelques secondes. La correction d’examens C’est évidemment un sujet sensible parce qu’il questionne immédiatement l’équité de traitement des candidats. Et si l’intelligence artificielle était plus « juste » qu’un humain ? Elle n’a pas de faiblesses : fatigue, humeurs, biais cognitifs, etc. Donc pour « traiter » plusieurs centaines de copies, et c’est souvent le cas aujourd’hui avec l’organisation des concours et des examens à distance, l’IA générative est un outil puissant. Mais il faut d’abord s’assurer que l’analyse des copies est conforme, notamment sur les productions libres. Il est nécessaire de conserver une intervention humaine pour intégrer des notions « subjectives » comme l’effort produit par le candidat ou sa créativité. IA générative : la réponse de TestWe Après plusieurs mois de test auprès d’équipes pédagogiques de grandes écoles, une offre IA a été développée par TestWe. Elle a été coconstruite avec les professeurs utilisateurs. Elle répond notamment à leur exigence de pouvoir en permanence intervenir sur la production. Tout est validé par l’enseignant. Leurs différents retours montrent des gains de temps importants. Pour la correction d’examens, c’est une possibilité de se concentrer sur l’appréciation et le commentaire : la valeur ajoutée principale du correcteur. Les différents produits de l’assistant IA de TestWe Autres ressources sur l’IA Générative :

    Du bon usage de l’IA générative par les équipes pédagogiques
  • 6 septembre 2023 Temps de lecture : 4 minutes
    L’IA générative pour aider les enseignants et les examinateurs !

    Tout d’abord, il y a eu la stupéfaction d’un usage facile des outils d’IA générative par les étudiants. Puis la peur d’une triche de grande ampleur à l’école. Aujourd’hui, les enseignants et les examinateurs commencent à entrevoir tous les bénéfices de l’usage de l’IA générative pour l’organisation et la correction d’examens. TestWe vient de lancer une offre basée sur l’IAGén. Objectifs : accompagner le travail des équipes pédagogiques et leur faire gagner du temps. L’IA générative vue par les profs La première enquête de grande ampleur menée auprès de professeurs sur l’IA générative (et plus particulièrement ChatGPT) vient d’être publiée. Elle est l’œuvre des spécialistes de l’éducation numérique suisses de l’EPFL(l’École polytechnique fédérale de Lausanne). Disclaimer : TestWe est incubé dans cette institution suisse. Ils ont interrogé plus de 900 enseignants du public et du privé. La peur d’une utilisation massive par les élèves La quasi-totalité des personnes interrogées affirment connaître l’IA Générative (ChatGPT indiqué dans le questionnaire) et la moitié l’ont testé. Le sentiment principal relevé est celui de la peur d’un usage non maîtrisé par les élèves. 87 % estiment que cela va renforcer la triche et 78 % qu’ils vont devoir revoir leurs méthodes d’évaluation. « Éviter la triche aux examens avec ChatGPT », un sujet dont nous avions parlé ici en janvier 2023. Une ouverture vers un usage de l’IA Générative par les professeurs C’est sans doute la partie la plus intéressante de l’étude : elle concerne l’usage par les professeurs de l’IA Générative. Et si finalement, cette technologie pouvait être utile aux professeurs ? 78 % des répondants à l’enquête avouent que cela pourrait les aider à préparer leurs cours. Pratiquement la moitié d’entre eux affirment que cela serait intéressant pour préparer des tests (évaluations) et 30 % pour corriger ces mêmes tests. TestWe propose aux professeurs des outils basés sur l’IA Générative Nos produits TestWe IA sont en prototypage depuis quelques mois. Ils seront disponibles dès la rentrée. En effet, nos équipes techniques travaillent sur ces technologies depuis plusieurs années. Nous avions d’ailleurs publié il y a 5 ans un article dont le titre était prémonitoire : Quel futur pour les professeurs face à l’Intelligence Artificielle ? L’annonce des prochains usages de l’IA Générative pour la préparation d’examens et leurs corrections y est déjà évoquée. Il aura fallu le coup de pub « planétaire » de ChatGPT en 2022 pour faire basculer le monde de l’éducation dans ces usages. Création d’examens : l’IA générative fait gagner du temps aux professeurs Préparer une évaluation ou un examen demande plusieurs heures de travail. Et malheureusement, avec beaucoup de bureautique : la rédaction des questions, la création des QCM à plusieurs réponses. Finalement, la valeur ajoutée du professeur – son savoir, sa connaissance mais aussi sa maîtrise pédagogique – est engluée dans les tâches administratives. TestWe a donc créé un assistant pour générer des évaluations avec l’IA Générative. L’imprimatur, la dernière validation, reste bien évidemment au professeur. Pour les premiers beta testeurs : « c’est un gain de temps énorme » ! Corrections d’examens : redonner du temps au professeur pour son évaluation et ses commentaires. Le deuxième service IA Générative proposé par TestWe concerne la correction des examens. Avec la multiplication des examens à distance, le nombre de candidats a explosé et celui des copies à corriger aussi. Évidemment, le temps passé pour corriger 1 000 examens n’est pas celui consacré à la correction de 200. Alors, pour gagner du temps, on passe très rapidement sur les commentaires et les appréciations. Ce qui fait pourtant le plus d’un examinateur ! Avec son outil, TestWe « redonne » du temps utile au professeur puisque le contrôle des réponses est automatisé. Le correcteur retrouve la possibilité de commenter les écrits des candidats, de produire des feedbacks plus précis et même personnalisés qui va les aider à progresser. L’humain reprend le pouvoir. Pour en savoir plus : Prenez rendez-vous avec l’équipe TestWe IA

    L’IA générative pour aider les enseignants et les examinateurs !
  • 23 juin 2023 Temps de lecture : 4 minutes
    TestWe imagine le futur des examens avec l’IA

    Quand l’IA générative s’est présentée, les équipes de TestWe ont immédiatement décider de lancer des projets notamment avec ChatGPT. Plusieurs prototypes ont été créés. Présentation des premiers retours d’enseignants utilisateurs de ChatGPT avec TestWe.

    TestWe imagine le futur des examens avec l’IA
  • 9 juin 2023 Temps de lecture : 3 minutes
    Une API pour faciliter l’usage de la plateforme TestWe

    De nombreuses organisations restreignent ou interdisent l’accès à leurs systèmes d’informations. Cybersécurité, développements spécifiques, manque de ressources disponibles, les raisons sont en effet multiples pour éviter l’intégration d’un service extérieur. TestWe s’est adaptée à cette contrainte pour assurer l’utilisation de son service de sécurisation des examens par tous : entreprises, associations et services publics. Comment ? Par le développement d’une API publique. Explications.

    Une API pour faciliter l’usage de la plateforme TestWe
  • 5 mai 2023 Temps de lecture : 4 minutes
    TestWe : une solution internationale de sécurisation des examens et des certifications

    Si le projet TestWe est né au cœur de Paris, très rapidement la EdTech française s’est projetée à l’international. Un mouvement lié au déploiement international des grandes écoles, aux parcours des étudiants sur plusieurs continents et à la normalisation ou la globalisation des parcours de formation professionnelle. Partout dans le monde, TestWe permet de sécuriser des examens et des certifications.

    TestWe : une solution internationale de sécurisation des examens et des certifications
  • 28 mars 2023 Temps de lecture : 4 minutes
    TestWe : le sésame pour un accès à un concours sans frontières

    La plateforme innovante de sécurisation d’examens TestWe permet d’ouvrir un concours d’admission à un très large public. Il n’y a plus de contraintes d’espace, de lieu et de personnel de surveillance. Un accès facilité à tous les candidats, où qu’ils soient, en France ou à l’étranger. Illustration avec le concours SESAME qui regroupe 14 grandes écoles de management après le bac.

    TestWe : le sésame pour un accès à un concours sans frontières
  • 8 mars 2023 Temps de lecture : 2 minutes
    Quelle configuration pour un examen avec TestWe ?

    Le passage des examens à distance est un formidable vecteur d’accès aux épreuves au le plus grand nombre de candidats. Il faut simplement s’assurer que son matériel est compatible avec Testwe. Suivez le guide… informatique.

    Quelle configuration pour un examen avec TestWe ?
  • 28 février 2023 Temps de lecture : 5 minutes
    Formation pro : passage en mode compétence !

    Très présentes dans le vocabulaire des RH, les compétences ou soft skills sont en train de prendre le pouvoir dans le monde de l’emploi, de la formation et de la certification. En 2023, tout le monde passe à la valorisation des compétences !

    Formation pro : passage en mode compétence !