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29 août 2024

Comment aider les étudiants à gérer les distractions numériques en classe

Comment aider les étudiants à gérer les distractions numériques en classe

Dans un monde hyperconnecté, les distractions numériques en classe représentent un défi majeur pour les enseignants. Entre les notifications constantes et l’accès illimité aux réseaux sociaux, il est devenu difficile pour les étudiants de rester concentrés sur leurs études. Cet article explore des stratégies pour aider les étudiants à gérer ces distractions et à maximiser leur concentration en classe.

Les distractions numériques en classe : Un défi pour l’enseignement moderne

Les distractions numériques en classe sont un défi croissant pour les enseignants. Avec l’accès facile aux smartphones, tablettes et ordinateurs portables, les étudiants sont constamment exposés à des interruptions qui peuvent perturber leur concentration. Les notifications de messages, les réseaux sociaux, et les jeux en ligne sont autant de tentations qui détournent l’attention des étudiants du contenu éducatif.

Ces distractions ont un impact significatif sur l’apprentissage. Des études montrent que l’interruption fréquente des tâches cognitives, comme l’écoute d’un cours ou la prise de notes, réduit l’efficacité de l’apprentissage et la rétention des informations. Les étudiants distraits sont moins engagés, participent moins activement, et leur performance académique en souffre.

Il devient donc crucial pour les éducateurs de comprendre les causes de ces distractions et de mettre en place des mesures pour les atténuer. Cela peut inclure des stratégies pour réguler l’usage des appareils en classe et encourager une utilisation plus disciplinée des technologies numériques.

Comment aider les étudiants à gérer les distractions numériques

Pour aider les étudiants à mieux gérer les distractions numériques en classe, il est essentiel de leur enseigner des stratégies pratiques et de mettre en place des règles claires. Voici quelques approches efficaces :

1. Établir des règles d’utilisation des appareils numériques en classe :


Les enseignants peuvent instaurer des règles spécifiques concernant l’usage des smartphones et autres appareils en classe. Par exemple, certains professeurs demandent aux étudiants de déposer leurs téléphones dans un panier au début du cours, ou d’utiliser des applications qui bloquent temporairement les distractions numériques pendant les périodes de travail.

2. Encourager la gestion proactive des distractions :


Il est important d’enseigner aux étudiants des techniques pour gérer eux-mêmes leurs distractions. Cela peut inclure la désactivation des notifications pendant les cours, l’utilisation d’applications de concentration comme « Focus@Will » ou « Forest », ou encore l’adoption de la technique Pomodoro, qui consiste à travailler pendant des périodes définies avec de courtes pauses entre chaque session.

3. Sensibiliser aux impacts des distractions :


Les étudiants doivent comprendre comment les distractions numériques affectent leur apprentissage et leur performance. Des discussions en classe sur les effets néfastes des interruptions fréquentes et des études de cas illustrant ces impacts peuvent aider à changer les comportements.

En intégrant ces stratégies dans leur approche pédagogique, les enseignants peuvent non seulement réduire les distractions numériques en classe, mais aussi donner aux étudiants les outils pour mieux gérer leur attention, tant à l’école qu’en dehors.

Favoriser la concentration et l’efficacité des étudiants

Pour améliorer la concentration et l’efficacité des étudiants en classe, il est crucial de créer un environnement qui favorise l’attention soutenue et l’engagement. Voici quelques méthodes efficaces :

1. Introduire des exercices de pleine conscience :


La pleine conscience, ou « mindfulness », est une pratique qui aide les étudiants à se recentrer et à mieux gérer leurs pensées distrayantes. Des exercices courts en début de cours, comme des respirations profondes ou des minutes de silence, peuvent préparer les étudiants à se concentrer pleinement sur le contenu pédagogique.

2. Encourager le « Deep Work » :


Le « Deep Work », concept popularisé par Cal Newport, se réfère à des sessions de travail intense et sans distraction. En classe, cela peut être encouragé en structurant les cours de manière à avoir des périodes dédiées à un travail en profondeur, sans interruptions, suivi de courtes pauses. Cela aide les étudiants à s’immerger dans les sujets complexes et à améliorer leur compréhension.

3. Créer un environnement propice à l’apprentissage :


L’aménagement de la salle de classe peut également jouer un rôle dans la concentration des étudiants. Un espace bien organisé, avec un minimum de distractions visuelles et sonores, permet aux étudiants de se focaliser plus facilement sur les cours. De plus, l’utilisation de méthodes d’enseignement interactives et engageantes, comme les discussions de groupe ou les projets collaboratifs, peut maintenir l’attention des étudiants plus longtemps.

4. Soutien continu des enseignants :


Les enseignants ont un rôle clé dans le soutien à la concentration des étudiants. Cela peut passer par un feedback régulier sur les progrès des étudiants, l’encouragement de bonnes habitudes d’étude, et la création d’un climat de classe où les distractions sont minimisées et l’attention est valorisée.

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Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction

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La démarche de candidature pour le baccalauréat 2025 est entièrement numérisée en France, tout comme la gestion des copies et des corrections. Un exemple qui montre à quel point l’Éducation accélère sa transformation numérique, vers des process plus simples et plus fiables pour les établissements comme pour les candidats. Numérisation du baccalauréat : des enjeux de fiabilité et d’accessibilité Une seule plateforme de l’inscription à la consultation des copies En France, la plateforme Cyclades (Cycles automatisés des examens et concours) gère les inscriptions et l’organisation des examens, notamment le bac. Elle est en place depuis 2020. Chaque candidat crée un compte pour accéder aux différentes fonctionnalités de la plateforme, comme l’inscription aux épreuves ou la consultation de ses copies du bac. En effet, une fois les copies rendues, le proviseur de l’établissement se charge de les numériser. Les correcteurs corrigent ensuite les copies anonymisées. À noter : seuls les candidats libres doivent s’inscrire au bac via Cyclades. Pour les élèves scolarisés, c’est l’établissement qui gère les inscriptions. Des procédures dématérialisées plus simples et plus sécurisées Les avantages de ces démarches numérisées concernant le baccalauréat profitent à tous, aux établissements comme aux élèves. Pour les candidats, utiliser une seule plateforme permet de regrouper toutes les procédures au même endroit, en tenant compte des difficultés liées à la fracture numérique. Pour cette raison, les concepteurs de Cyclades l’ont rendue accessible sur tous types d’appareils (ordinateur, tablette et smartphone). Du côté des établissements, la numérisation limite les erreurs de saisie et fait gagner un temps considérable. Enfin, la plateforme est entièrement sécurisée et conforme au RGPD (règlement général de protection des données). Toutes ces fonctionnalités, TestWe les propose aussi avec son outil d’examen à distance sécurisé. La transformation numérique du secteur de l’éducation, un processus qui s’accélère La numérisation des examens nationaux prend de l’ampleur dans le monde Si la transformation numérique du bac fut progressive en France, avec un dernier coup d’accélérateur après la pandémie de Covid-19, les pays anglo-saxons ont pris de l’avance. Les inscriptions aux examens nationaux sont déjà numérisées depuis les années 2000 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et la progression continue ! Parmi les exemples plus récents, on peut citer le Maroc qui a annoncé la numérisation complète des démarches de candidature pour le bac 2025. Les candidats marocains scolarisés et les candidats libres doivent désormais, eux aussi, utiliser une plateforme dédiée pour valider leur inscription à l’examen.En savoir plus : Baccalauréat 2025 : Les candidats appelés à vérifier et valider leurs informations en ligne Et s’il était possible de passer le baccalauréat en ligne et à distance ? Dans la foulée des inscriptions numérisées, des pays comme l’Estonie ou la Finlandepermettent le passage de certains examens nationaux en ligne (exemple du MatriculationExamiantion, l’équivalent du bac finlandais). Les épreuves se déroulent via un ordinateur, la plupart du temps dans un centre d’examen et dans une salle surveillée (des modalités que TestWe est aussi en mesure de proposer). En France, à l’heure actuelle, les épreuves du bac se déroulent toujours en présentiel et sur des copies au format papier. Cela vaut aussi pour les candidats qui préparent le bac via l’enseignement à distance. Mais si le passage du bac en ligne était une prochaine étape de la transformation digitale du secteur de l’éducation ? Cela impliquerait le recours à des outils encore plus sécurisés et anti-triche. Les experts des examens à distance, comme TestWe, sont déjà prêts à accompagner les établissements et les élèves vers cette évolution.

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